“La terre rouge a bu la terre rapportée
L’œuvre que nous halons est un songe de mer. Nous reconnûmes le sésame et la soierie émerveillée. J’ai cette terre pour dictame au matin d’un village.

 
Où un enfant tenait forêt et déhalait rivage Ne soyez pas les mendiants de l’Univers. L’anse du morne ici recomposé nous donne l’émail et l’ocre des savanes d’avant temps.”

Edouard Glissant, Pays rêvé, pays réel

Le confinement comme un acte
de création et de transmission autrement,
ailleurs,
différemment
de d’habitude…

Convaincu.e.s que l’acte collectif ouvre une porte
vers la pacification avec soi-même, nous nous questionnons sur la concrétisation d’espaces communs pour célébrer la richesse de l’art chorégraphique sur le territoire de Martinique.

Comment penser la création chorégraphique autrement ?

Non plus en mode productiviste, mais dans un souci d’écologie. Une écologie de la danse à partir d’un nouveau lieu, un tiers lieu chorégraphique, archipélique, d’un lieu à l’autre, d’une rive à l’autre …

Où les rapports entre les artistes seraient des rapports basés sur l’écologie. Une écologie décoloniale chère à Malcom Ferdinand.

#NOUVEAUX HORIZONS

Ce que nous voulons mettre en œuvre pour la danse
de demain en Martinique...

Afin de trouver de la matière commune fertile, nous souhaitons pouvoir nous rencontrer librement dans la pratique sur toutes les formes d’espace possible, sur des lieux publics ou privés, extérieurs ou intérieurs.
Nous avons besoin que soient mis à notre disposition par les institutions des espaces de travail, adaptés à la pratique corporelle.

Etre soutenus dans nos expérimentations, nos projets, nos créations :

- en proposant la présentation de projets collectifs sur les programmations grand public de la CTM, des médiathèques, des musées – évènements calendaires – ou de la Scène Nationale Tropiques Atrium.
 – en étant mandatés par la scène nationale Tropiques Atrium pour présenter nos projets, nos compétences sur d’autres territoires.

Restructurer, re-penser la danse professionnelle en Martinique.
Créer des espaces pour les danseurs et les chorégraphes, ces espaces subventionnés seraient des lieux de rencontres, de débats, des pôles ressources multimédias, de mémoire de la danse, des espaces équipés pour la création et la diffusion, la projection…
Former à l’expertise administrative en matière de spectacle vivant, nous manquons de chargés de production, de chargés de communication.
Construire un fonds de ressources avec le rectorat Académie Martinique pour tout ce qui concerne l’histoire de la danse, des rituels, en Martinique et dans les Caraïbes (francophone : Haïti, anglophone : Trinidad, Jamaïque, Barbade, hispanophone : Cuba).

Regrouper le tout dans un CDCM : Centre de Développement Chorégraphique Martiniquais !

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