4 résidences de créations se sont mises en place avec des ateliers pratiques et théoriques sur l’écologie décoloniale, sur les enjeux de la chlordécone, sur l’enjeu de « faire corps et créer en collectif » en Martinique, sur les liens entre danse traditionnelle et danse contemporaine dans la Caraïbe …
Il y eut une conférence de l’historien Gilbert Pago sur l’histoire coloniale de la Martinique à partir du lieu Fonds Saint Jacques ; des ateliers de danses traditionnelle bèlè (bénézwèl, danses à commandements); une réflexion sur la ronde/le cercle ; des explorations dansées in situ en lien étroit avec l’architecture du lieu ; dans les ruines, sur les bancs, dans les arches; la réalisation d’une vidéo performance hors les murs au Tombolo de Sainte Marie et la production de diverses vidéos performances, recherche et répétitions.
Enfin, une restitution sous forme d’exposition performative a vu le jour avec deux temps de monstration les 05 et 06 mai 2023 : un temps consacré aux scolaires et un temps au tout public, sur une durée de 12 heures. Les visiteurs ont été conviés à un parcours immersif. Ce cheminement a proposé des ateliers, une sieste performative, un déjeuner sur l’herbe, des performances, des vidéos, des conférences, une dj party pour célébrer une écologie décoloniale à travers la danse.
L’empreinte Kolectif13
Un parcours collectif avec les facteurs essentiels que sont le temps et les moyens pour abriter une recherche et s’atteler à la fabrication artistique d’un espace de liberté.
Une traversée enthousiaste et fragile à la fois, accompagnée du désir constant d’allier les discours engagés à un faire corps, le tout avec nos âges murs de danseurs, nos différences de parcours, nos sensibilités et nos regards sur le territoire et sa colonialité.
Une forme de restitution audacieuse, qui a transformé un lieu patrimonial et emblématique.
Un parcours collectif avec les facteurs essentiels que sont le temps et les moyens pour abriter une recherche et s’atteler à la fabrication artistique d’un espace de liberté.
Une traversée enthousiaste et fragile à la fois, accompagnée du désir constant d’allier les discours engagés à un faire corps, le tout avec nos âges murs de danseurs, nos différences de parcours, nos sensibilités et nos regards sur le territoire et sa colonialité.
Une forme de restitution audacieuse, qui a transformé un lieu patrimonial et emblématique.