Jean-Hugues Miredin, né en Martinique, est un danseur, chorégraphe et instructeur certifié de Hatha Yoga. Il commence sa formation de danseur professionnel à Paris et part pour les États-Unis où il vivra pendant 10 ans.
Il devient cofondateur de la compagnie de danse Sanza Nemo. Jean-Hugues Miredin va alors présenter ses oeuvres chorégraphiques dans les studios de Merce Cunningham à NYC, au Dance Space Project à NYC, au World Trade Center Festival NYC, Red Shoes Project NYC… En 2000 Jean-Hugues Miredin s’installe au Danemark, à Copenhague où il travaille entre autres avec la chorégraphe danoise Camilla Stage.
En 2012 Jean-Hugues MIREDIN et Laurent TROUDART fondent la compagnie ART&FACT basée en Martinique. Il est à l’initiative du programme ERAI (Entraînement Régulier du Danseur
Interprète). Qui est un programme dédié à l’apprentissage du mouvement et de la danse. Ce programme est ouvert à tout artiste curieux et intéressé par l’usage du corps comme véhicule d’expression scénique.
Interprète dès 1991, Marlène Myrtil se forme en danse contemporaine auprès de Bill T Jones, l’école Cunningham et Peter Goss. Elle est également initiée au hip hop et aux danses africaines, à la composition instantanée avec Julyen Hamilton.
Marlène a travaillé auprès de chorégraphes et metteurs en scène de tous horizons. De 2003 à 2014, Marlène fut co-fondatrice et auteur interprète du collectif LMNO – déambulation chorégraphique de rue.
Depuis 1998, Marlène a créé la compagnie Kaméléonite, à ce jour, 18 pièces ont porté sa vision profonde, poétique et politique de l’espace Caraïbes. Enseignante diplômée d’état, formée au dispositif «Danse à l’école» Marlène initie et s’associe à différentes formes de projets de transmission. Elle mène, des recherches corporelles et artistiques en milieu psychiatrique et carcéral et depuis 2012 affine une approche créative du mouvement auprès d’un public femmes et seniores amateurs.
Marlène complète sa démarche par des pratiques somatiques et méthodes thérapeutiques. Elle est certifiée en Shiatsu, Vinyasa yoga et Qi gong.
Formée au Centre des Arts de la Scène (Centre d’arts pluridisciplinaire) à Paris, elle commence en tant que danseuse interprète, chanteuse et comédienne avec la Compagnie Difé Kako (2002-2019), poursuit avec Kiwat Cie et depuis 2012 avec d’autres compagnies de danse professionnelles implantées en Martinique. Tour à tour chanteuse et choriste, elle participera à la création de plusieurs albums. En Martinique, elle renoue avec le chant avec la formation Kamoata de Laurent Phénis. Elle continue en tant qu’artiste dramatique et s’épanouit depuis son retour en Martinique avec des créations théâtrales de plusieurs compagnies. Elle crée sa propre compagnie Insolites en 2016 avec la pièce Ô fil de soi. En 2020, elle se lance dans une 2ème création chorégraphique.
Elle plonge dans le cinéma en tant qu’actrice dans plusieurs courts métrages. Elle s’engage auprès de Culture Egalité, association féministe, en tant que metteuse en scène de théâtre de rue et de déambulations théâtralisées. Elle chorégraphie pour l’AM4, groupe de danse de recherche chorégraphique autour du D.K.B, danmié, Kalenda, Bèlè.
Intervenante pédagogique danse/théâtre, elle intervient en milieu scolaire et en milieu institutionnel. Elle prête sa voix à des documentaires, des douches numériques muséales, des films institutionnels et des dessins d’animation. Elle est aussi sollicitée pour la mise en scène de concerts et d’évènements en Martinique.
C’est sur les scènes canadiennes latines et brésiliennes que Chantal Thine fait ses premières armes en 2003 en tant que danseuse. Sa passion pour la culture et les danses afro-brésiliennes la conduit régulièrement à se perfectionner au Brésil auprès de plusieurs maîtres dont Rosengela Silvestre.
Parallèlement elle poursuit sa formation en danse africaine contemporaine avec Zab Maboungou / Compagnie Danse Nyata Nyata, pionnière au Canada, et en danse afro-caribéenne avec Josiane Antourel. En 2010, elle co-crée et chorégraphie pour la compagnie Chicaboom Entertainment dont la mission est de partager la culture brésilienne au-delà de la carte postale. C’est en 2013 avec la chorégraphe Julienne Doko qu’elle fait ses débuts sur la scène contemporaine. Durant la saison 2014 – 2015, elle signe une entrée riche sur la scène martiniquaise avec la chorégraphe Josiane Antourel et la compagnie Art & Fact de Jean-Hugues Miredin et Laurent Troudart. Travail qu’elle poursuivra auprès de plusieurs chorégraphes dont David Milome, Marlène Myrtil ainsi que Cristina Santucci. Dans une recherche thérapeutique du corps par le mouvement, elle obtient le diplôme de la Méthode Ann McMillan Pilates et la certification Tao Hands.
En 2021, elle fonde la compagnie Di’ Shakti et présente sa première création soli Fudge.et..si : mantjé tonbé sé bel pa une célébration des femmes et de la résilience inspirée des mots et des maux de notre société antillaise. Dans une recherche continue de l’équilibre entre le corps et l’esprit, Chantal Thine poursuit ses explorations entre énergie et danse dans un souci de partage et d’authenticité.
Natif de Martinique, Laurent Troudart entreprend des études d’économie et d’histoire puis embrasse la carrière de danseur en autodidacte. Il rencontre différentes techniques de danse contemporaine auprès des diverses compagnies qui jalonnent son parcours d’interprète.
En 2012, de retour en Martinique, il fonde la compagnie Art&Fact avec Jean-Hugues Miredin dans laquelle il évolue en tant que danseur et chorégraphe. La compagnie crée une dizaine de pièces dont trois dans lesquelles il danse et chorégraphie : Ici au bord de l’ailleurs (2019), Sur le fil (2021) et Paillote (2022) en collaboration avec Jean-Hugues Miredin.
Il développe une esthétique au carrefour de la danse et du théâtre, en prise avec les réalités de son pays, et collabore avec des chorégraphes comme Christiane Emmanuel, spécialement Lagrimante (2015) comme danseur et Man St Claire (2019) comme co-chorégraphe, des metteurs en scène comme Aurélie Dalmat, ou Jean-Ernst Marie-Louise,
Il participe aussi à l’éclosion de l’art performance et réalise des projets en lien avec le Festival international d’Art Performance de Martinique : Peau neuve et H.S. (FIAP 2019), Lapinesedéconfine (FIAP 2022).
Jean-Félix Zaïre étudie la danse contemporaine auprès de Josiane Antourel, il est également initié à la danse traditionnelle Martiniquaise, au Moderne-Cubain et à la danse Africaine aux ateliers du SERMAC de Fort-de-France.
Danseur interprète dès 1992, Jean-Félix Zaïre intègre la compagnie Christiane Emmanuel, la compagnie D’ici Danse de Marie-Pierre Aranzana et plus récemment la compagnie Kaméléonite de Marlène Myrtil.
Formé à l’improvisation, la composition chorégraphique, la danse contact, Jean-Félix Zaïre fonde en 2004 la compagnie Yonn Dé Moun et chorégraphie trois créations.
Professeur diplômé d’état, il crée en 2007 l’association Contemp’danse afin de porter des projets de formation et de transmission dans les centres culturels et dans le milieu scolaire en Martinique, développe une troupe de danseurs amateurs en 2010 afin de préparer la relève. Jean-Félix inscrit son travail dans le reflet de l’identité plurielle du bassin caribéen.
Diplômée du Centre National de Danse Contemporaine d’Angers, elle travaillera auprès de nombreux chorégraphes et metteurs en scène; notamment : Matthew Hawkins, Odile Duboc, Alexis Forrestier, Marcia Barcellos (Système Castafiore), Bob Wilson et surtout Philippe Decouflé, pour lequel elle sera, tour à tour : interprète, assistante à la mise en scène, et responsable pédagogique pour les activités de la compagnie DCA.
Résidant à La Martinique , depuis une dizaine d’années, elle participe à la création She du chorégraphe Jean-Hugues Miredin et est membre du Kolectif 13.
Elle enseigne par ailleurs la technique Pilates depuis une vingtaine d’années et a mené un travail de recherche sur les “NDOEP”, danses de transe à vertu thérapeutique chez les Lebous au Sénégal. Ce travail était guidé par le professeur Youssoupha Niang, alors chef de service à l’hôpital psychiatrique Fann de Dakar.
Elle vit et travaille en Martinique. Elle a fondé Artincidence, sa compagnie, il y a 21 ans. Diplomée en lettres modernes, elle s’est parallèlement formée en danse butoh, pilates, yoga, dammyé, kyudo, danse contemporaine et danse afro-brésilienne ; aussi en pratiques somatiques et en communication non violente. Elle est praticienne certifiée en body-mind centering® et en PNL. En 2010, elle fait trois rencontres décisives : Meredith Monk, Keith Hennessy et Anna Halprin, d’où découle son solo performatif A freak show for S., hommage à la Vénus Noire. Inspirée par la « sorcière qui danse » de Valeska Gert, elle crée des figures de brujas avec Valeska and you (2015), Hystéria (2017), puis I’m a bruja (2018). Ce sont le corps politique et la posture sociale des femmes noires et métisses dans les Caraïbes qui l’intéressent principalement. Aussi l’écoféminisme trash & radical et la dark ecology avec, en 2021, son nouvel avatar contaminé, de forme humaine féminine, Mami Sargassa. En 2022, elle est lauréate avec sa Cie du dispositif Mondes Nouveaux avec son projet Cocolloba Caravellae Planète, qui s’est situé à la presqu’île de la Caravelle avec une série de vidéos d’art qui est née.
Elle mène, parallèlement à ses créations, des actions dansées dans les milieux de la prostitution, carcéral, éducatif, médical et socio-humanitaire. Elle crée en 2017 avec Henri Tauliaut, le premier Festival International d’Art Performance en Martinique. Depuis 2017, 30 laboratoires d’art performance ont eut lieu régulièrement en Martinique. En avril 2025, elle crééra une nouvelle pièce performative durationnelle & participative de 3h30 sous forme de cérémonie : Let’s go back to the river, avec la danseuse interprète Chloé Timon.
Né en 1973 près de Lyon, Fred Lagnau est diplômé en communication visuelle de l’école Estienne, puis pratique la lithographie et la gravure aux Beaux-arts de Paris.
Il s’initie parallèlement à la calligraphie latine et reprend des études de graphisme et de typographie à l’école Estienne. Il y obtient son DSAA création typographique en 1999 après un stage à l’Académie royale d’arts appliqués (La Haye, Pays-Bas) et la création d’un caractère adapté aux malvoyants.
Depuis 2000, il enseigne les pratiques graphiques au Campus caribéen des arts et travaille comme graphiste indépendant pour des associations, des institutions culturelles et de nombreux artistes. Il mène depuis 2009 une démarche artistique qui mêle des pratiques variées (installation, vidéo, photographie, sérigraphie, happening…) et élabore des partitions vidéo pour le spectacle vivant. Il entame cette année une formation de régisseur technique du spectacle vivant spécialisation vidéo, 2e année) au Grim-Edif, école supérieure du spectacle vivant et de l’événementiel (Lyon), afin d’enrichir sa pratique et de travailler de manière plus professionnelle avec des compagnies de théâtre et de danse à la Martinique. Il a aussi pour projet de développer une réelle synergie entre ces compagnies et les étudiants de l’école d’art de Fort-de-France dans laquelle il enseigne.